Ouais, d'accord, je suis en retard sur mon poisson d'avril, veuillez m'excuser. Oui, parce qu'hier j'ai avancé énormément sur le plan professionnel et académique. En effet, pour faire une longue histoire courte, tout a commencé avec mon cours de psychologie intitulé Sexualité humaine qui m'a donné immédiatement la piqûre de la sexologie. Quel domaine! Tant de choses à comprendre, à explorer, à découvrir, à parler...Bon, je savais déjà depuis ma première année de Cégep que j'adorais la psychologie, mais, avec ce cours universitaire, j'ai compris que j'aimais pousser la psycho encore plus loin et d'une autre manière.
Cinq semaines après le début de mon cours Sexualité humaine, j'envoyais trois demandes en psychologie et une en sexologie. J'espérais que le temps me dise quoi faire, comme toujours. Puis, plus j'avançais dans mon trimestre d'hiver 2008, plus je me rendais compte que je me perdais, que je n'étais plus motivée, que je ne me retrouvais pas. J'ai donc dû, encore une fois, contredire quelque chose que je tenais pour mordicus : aller voir un orienteur. Dieu sait à quel point je hais les orienteurs ayant eu beaucoup trop de mauvaises expériences avec ces derniers. Depuis ma fin de secondaire 5, je m'étais dit que je n'y retournerais plus jamais, au plus grand désarroi de mes parents. Mais voilà, après l'envoi de mes 4 demandes, je me suis dit que j'avais besoin d'aide pour faire du ménage dans ce que j'aime vraiment, ne pouvant premièrement pas croire qu'il était possible que j'aime bien la sexologie...
Eh bien, lundi, contre toute attente, ce rendez-vous chez l'orienteur, s'est très bien passé! La madame était sympathique et la rencontre fût amicale. En rentrant dans son bureau, elle m'a tout de suite dit que j'avais l'air d'une fille déterminée. Ça commence bien. Par la suite, en discutant avec elle, elle s'est bien rendue compte que, après tout, je savais pas mal ce que je voulais, mais que j'avais simplement besoin de me le faire ''confirmer''. Madame orienteur m'a donc dit, avec ce qu'elle a pu voir et comprendre de moi, que je semblais être une fille avec un esprit logique et d'analyse, que j'aimais être en contrôle dans ce que je faisais et que je préconisais le concret et la pratique. Voilà, je me reconnais. Le côté physiologique et plus concret de la sexologie viendrait donc totalement coïncider avec ces aptitudes que je possède.Je serais finalement une femme de sciences naturelles qui a décidé de faire sa vie en sciences humaines et sociales. Pas surprenant avec une famille de médecins...Il a ben fallu que j'écope un peu de leur esprit critique et scientifique!
Maintenant, comment dire à ces parents que je veux fort probablement m'en aller en sexologie (domaine fort connexe à la psychologie, mais tout de même)? Ces parents qui sont si ''conservateurs'' et qui prennent pour acquis que tu ne peux réussir ta vie qu'en sciences naturelles (ou pratiquement), donc dans le domaine de la santé. Évidemment, je ne les blâme pas. Ils ne veulent que je réussisse bien ma vie aussi. Toutefois, beaucoup de préjugés tournent autour de ce fameux baccalauréat en sexologie. Bon, on va clarifier une chose : ce n'est pas parce qu'on appelle ça sexologie qu'on parle juste de sexe pendant 3 ans. Eh non, on apprend comment animer des groupes (cours de communication), on a des cours de droit, on a des cours de psychologie bien évidemment aussi. Mais là n'est pas mon point, car je sais que mes parents ne l'accepteront pas plus.
Bref, j'en ai parlé un peu avec mon père hier et j'ai décidé de ne pas tout de suite lui avouer mon désir, car il aurait peut-être pensé que c'est un poisson d'avril...
Ah malaise, quand tu nous tiens!
Bonne ''femaine''!
Éli Bobette
mercredi 2 avril 2008
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