Bonjour à tous!
Je résucite mon blogue à l'occasion du début d'une nouvelle session universitaire. Eh oui, j'ai fait pause tout l'été, question de revenir en force avec de nouvelles pensées et péripéties!
Pour les gences qui seraient totalement déconnectées de la réalité, je vous annonce que je suis officiellement Montréalaise depuis 1 mois. Nouvelle ville, nouvel appartement (résidences universitaires), nouveaux colocs, nouveau programmes d'études, nouvelles connaissances... Encore une fois, j'ai trouvé le moyen de me questionner sur la vie en général.
Récemment, j'ai fait face à des constats, celui des barrières psychologiques et mentales que certaines personnes que j'apprécie beaucoup dans mon entourage se sont volontairement imposées. Aux premiers abords, je me passé la réflexion qu'il fallait vraiment être borné pour s'imposer des valeurs ou se priver volontairement de quelque chose. Puis, de nature philosophique et en tant que future sexologue, j'ai tenté de comprendre cette nouvelle mode qu'est le célibat par choix.
Les statistiques le disent, il n'y aurait plus que 10-15% des gens au Québec qui se considéreraient en couple. Mais est-ce vraiment le reflet de la réalité? Alors peut-être faudrait-il redéfinir le terme ''célibataire''? Il va sans dire que près de la moitié des gens - en particulier les jeunes adultes - qui se qualifient de célibataires ne se privent pas d'avoir des aventures, de se mettre le nez un peu partout. Toutefois, il est également évident qu'ils ne recherchent aucune relation stable. Auparavant, on nommait ''célibat'' l'état d'attente, de transition d'un partenaire amoureux à un autre. Maintenant, il semblerait qu'on considère le célibat comme un état choisi consciemment permettant au célibataire de ne pas s'engager et de pouvoir vivre, disons-le, librement.
Mais que cache cette peur de s'engager? Ce n'est pas un blâme, mais sinon une inquiétude qui me préoccupe en tant que future spécialiste des relations interpersonnelles et sexuelles. Le taux de divorce grimpe en flèche, alors que le nombre de mariages diminue dangereusement. Ces deux constatations nous donnent de bons indices sur la direction qu'est en train de prendre notre société moderne. L'engagement fait peur, fait reculer. On veut avoir le choix dans notre société où la perfection est partout, on veut trouver LA perle rare, coup après coup, se rendant peut-être compte que parfois c'est impossible ou utopique de penser ainsi. On ne veut pas s'engager parce qu'on ne veut pas se fermer les yeux sur le reste du monde, parce qu'on ne veut pas s'empêcher de vivre autres choses - même si ce qu'on est train de vivre est toujours une bonne (et souvent belle et enrichissante!) expérience -, parce qu'on ne veut pas se dévoiler totalement à l'autre, ce qui représente un travail exigeant sur soi-même.
Pour plein de raisons, on décide de ne pas s'engager de nos jours. Si je peux donner un seul conseil, c'est d'être à l'écoute de soi-même, peu importe la situation dans laquelle vous vous retrouvez et avec qui vous vous retrouvez. Parfois, il faut oublier un peu la rationnalité pour oser et se laisser aller! On ne peut obliger quelqu'un d'être célibataire, mais on ne peut pas l'obliger d'être en couple non plus. Mais, si on est bien, réellement bien au fond, il faut savoir en profiter...tout en restant respectueux envers l'autre et surtout, soi-même! C'est un pensez-y comme il faut... mais pas trop!
Allez, à la prochaine vignette sexologique et philosophique!
Éli
mercredi 1 octobre 2008
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