mardi 7 octobre 2008

La notion de finalité

Aujourd'hui, en cours de Modèles contemporains de santé sexuelle, nous avons abordé la peur de la mort, autrement dit la peur de la finalité. En sexologie, on découvre cette peur lorsque le sexologue fait face à un patient âgé qui a tout à coup une poussée de désir sexuel. Cette dernière apparaîtrait inconsciemment afin de contrer l'idée que nous vieillissons, et où, donc, le sexe aurait comme rôle de nous montrer que nous sommes toujours en vie, toujours jeune.

Comme bien souvent, après le cours, j'ai continué de divaguer sur le large et épeurant thème qu'est la mort. Car, il faut se rendre à l'évidence, personne ne sait réellement ce que c'est, mais tout le monde en parle. La mort est universelle et existentielle. Personne n'y échappe. La seule chose étrange que nous arrivons à comprendre, c'est que tous ceux qui la frôlent se sentent, par la suite, plus que jamais en vie.

Bon, maintenant, il ne faut pas se prendre la tête tout de suite. Je pense seulement que nous devrions profiter seulement un petit peu plus de notre petite existence que nous croyons, ma foi, beaucoup trop souvent anodine et insensée. Pourtant, toutes les secondes, toutes les minutes, toutes les heures, tous les jours, tous les mois et tous les ans, nous avons des choix à faire (eh oui, c'est la base de tout, j'imagine!) qui détermineront à court ou à long terme le déroulement de notre vie. Et ce, même si nous décidons de ne pas choisir pour fuir ou éviter, car ne pas choisir consiste en fait un choix en soi.

Profiter de la vie, ce n'est pas seulement écouter les oiseaux chanter ou encore gambader dans un parc par un bel après-midi d'été. Non, en fait, c'est autant accepter de se lancer dans quelque chose d'inconnu qu'accepter qu'on a fait jadis un mauvais choix et que maintenant on doit apprendre de cette erreur pour en resortir plus expérimenté et fort. Puisque la mort doit arriver un jour, autant profiter et savourer chaque jour qui la précèderont (si on peut le voir ainsi). Il me semble que j'ai toujours eu le goût de prendre un jour à la fois, de ne pas me tordre l'esprit pour m'imaginer dans 5-10-20 ans, mais qu'aujourd'hui, j'ai encore plus envie de le faire! L'idée, ce n'est pas de ne jamais rien penser à l'avance, mais plutôt de ne pas TOUT prévoir à l'avance!

Non, je ne suis pas morbide. Je ne suis qu'une jeune étudiante qui, face à l'immensité et à la complexité du monde psychologique-biologique de l'être humaine, assume qu'elle peut se poser des questions afin de, qui sait, trouver un sens plus partique, plus concret à tout ce que je fais chaque jour. Je vous invite à le faire également. On en découvre beaucoup plus qu'on le pense sur soi!

Sur ce, bonne réflexion!

Éli

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ok!!! tu dicte tes notes de cours sur ton blog...eurk! tronche!!! non non jtagace ma belle! xxxxxxxx