mardi 21 octobre 2008

Pensées d'une insomniaque

Pour ceux qui sont de nouveaux lecteurs, je voulais redire que mon blogue se trouve à être un exhutoire, parfois plus auto-biographique que d'autres, qui se veut des pistes de réflexion pour tous, mais partant d'expériences personnelles. Sur ce, bonne lecture...si vous osez! haha

Ça y est, j'ai atteint le ''une semaine complète d'insomnie''. Je me suis surprise à pouvoir me cacher que je suis stressée et tourmentée. Le jour, tout va bien. Je fais toutes mes activités normalement et avec le sourire. Puis, la nuit, je me réveille en sueur, toujours dans un demi-sommeil où mon inconscience semble prendre toute la place qu'elle ne peut occuper durant le jour. Quand mon réveil-matin sonne, par ailleurs, il m'est souvent impossible depuis une semaine de dissocier mes semi-rêves à la réalité. Je me demande toujours ce qui est arrivé réellement.

Ce matin, j'ai compris que j'avais, depuis une semaine, comme trop souvent, marché sur des oeufs, ne voulant pas contrarier personne, ni blesser personne, mais en oubliant de m'écouter. Lorsque, inconsciemment, je m'en suis rendu compte, j'ai prôné le mode de défense qu'est la fuite, préfèrant fermer les yeux sur ce qui m'arrivait en espérant peut-être qu'en les rouvrant il n'y aurait plus rien, qu'on aurait oublié mon existence. Mais, cette mentalité d'enfant m'a encore prouvé son incohérence dans une vie d'adulte.

Quand je me réveille le matin, je me sens si lourde, comme si chaque jour de plus qui commençait sans que je n'aie pu régler tous mes inquiétudes et problèmes était un poids de plus sur mes épaules. Depuis lundi passé, j'essaie de trouver une main à laquelle m'accrocher qui pourrait m'enlever un peu de ce fardeau ou du moins, m'aider à le porter et à éventuellement m'éclairer assez pour le dissiper totalement. Puis, j'ai pris conscience que je ne pouvais que tout régler pour le mieux que par moi-même. Depuis, j'ai longuement imaginé la possibilité de connecter mon cerveau à un écran de télévision ou encore à un autre cerveau, question que quelqu'un me comprenne un peu.

J'ai l'impression que le cerveau humain est tellement complexe qu'il ne faut pas toujours l'écouter. Si même moi, je ne peux pas démysthyfier tout ce qui se passe à l'intérieur du mien, je ne crois pas que quelqu'un d'autre puisse le faire. Et d'ailleurs, il y a des mystères qui ne doivent probablement pas être résolus. La difficulté, c'est d'apprendre à vivre avec ceux-ci, ceux qui envahissent notre cerveau par moments, question de nous faire prendre conscience qu'il n'y aura jamais rien d'acquis.

Je sens que le sommeil milite pour reprendre sa place depuis ce matin...On verra s'il y parviendra!

Bonne semaine de lecture à tous,

Éli

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