Aujourd'hui, je reprend tranquillement le sommeil mis de côté pour les quelques jours passés à Trois-Rivières. Le rêve est terminé, mais il continue d'être ma drogue. Car, au-delà de l'expérience sensationnelle et irréelle, les JDLC m'ont apporté confiance en soi et bonheur. En effet, depuis que je suis revenue, je me sens légère.
Je vous entend déjà me dire ''Ça passera!''. Eh bien, je doute effectivement que je resterai le petit lapin rose Energizer éternellement, mais je peux affirmer que je ferai tout ce qui a en mon pouvoir pour que cette partie fofolle et hyper souriante (comme toujours!) de moi continue de prendre le dessus! Les jeux de la communication, ça l'aura été un remède, une drogue beaucoup trop forte, et je ne peux me permettre de laisser tout ce bagage derrière moi. Parfois, j'ai l'impression qu'il ne faut qu'un coup dans le derrière pour se laisser aller, et, dans mon cas, laisser la fleur continuer de s'épanouir. Les JDLC ne sera certainement pas la dernière expérience qui m'amènera vers l'épanouissement, mais je n'ignorai pas non plus l'impact qu'ils ont eu dans ma vie.
Depuis que nous sommes tous revenus dans notre université respective, les messages d'ennui total (et de suicide...) envahissent le mur du groupe Facebook Post-jeux et Jeux de la communication 2008. Plus les messages s'accumulent, plus ils se ressemblent. C'est plus de 300 personnes qui, depuis dimanche, se rendent compte de l'opportunité et de la chance qu'ils ont eu de vivre cette expérience unique. Ici, à Sherbrooke, les couloirs sont vides de nos délégués, tous souffrants de cette sale grippe et peut-être aussi de dépression post-jeux. Les reply-all de courriels ont officiellement recommencés hier soir entre les 36 délégués et les mots doux et tristes nous donnent tous les larmes aux yeux. On s'ennuie! Car, la dure réalité a refait surface : toute cette folie est terminée. Toutefois, au-delà de toute cette tristesse et toute cette nostalgie, je me rend compte que je continue d'être de bonne humeur et souriante, comme si j'étais consciente de cette fin, mais aussi reconnaissante de tout ce que cette expérience m'avait apporté sur le plan personnel.
En ce moment, il y a beaucoup trop de mots entremêlés dans ma tête pour expliquer comment je me sens. Depuis que je suis revenue, le temps passe trop vite et les sièstes se succèdent. Je m'efforce de garder un peu de cette drogue dans mes veines afin de passer au travers de ce reste de session qui, disons-le, semble vraiment pénible suite à notre retour!
Éli Bobette
mercredi 12 mars 2008
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