Aujourd'hui, en cours de Modèles contemporains de santé sexuelle, nous avons abordé la peur de la mort, autrement dit la peur de la finalité. En sexologie, on découvre cette peur lorsque le sexologue fait face à un patient âgé qui a tout à coup une poussée de désir sexuel. Cette dernière apparaîtrait inconsciemment afin de contrer l'idée que nous vieillissons, et où, donc, le sexe aurait comme rôle de nous montrer que nous sommes toujours en vie, toujours jeune.
Comme bien souvent, après le cours, j'ai continué de divaguer sur le large et épeurant thème qu'est la mort. Car, il faut se rendre à l'évidence, personne ne sait réellement ce que c'est, mais tout le monde en parle. La mort est universelle et existentielle. Personne n'y échappe. La seule chose étrange que nous arrivons à comprendre, c'est que tous ceux qui la frôlent se sentent, par la suite, plus que jamais en vie.
Bon, maintenant, il ne faut pas se prendre la tête tout de suite. Je pense seulement que nous devrions profiter seulement un petit peu plus de notre petite existence que nous croyons, ma foi, beaucoup trop souvent anodine et insensée. Pourtant, toutes les secondes, toutes les minutes, toutes les heures, tous les jours, tous les mois et tous les ans, nous avons des choix à faire (eh oui, c'est la base de tout, j'imagine!) qui détermineront à court ou à long terme le déroulement de notre vie. Et ce, même si nous décidons de ne pas choisir pour fuir ou éviter, car ne pas choisir consiste en fait un choix en soi.
Profiter de la vie, ce n'est pas seulement écouter les oiseaux chanter ou encore gambader dans un parc par un bel après-midi d'été. Non, en fait, c'est autant accepter de se lancer dans quelque chose d'inconnu qu'accepter qu'on a fait jadis un mauvais choix et que maintenant on doit apprendre de cette erreur pour en resortir plus expérimenté et fort. Puisque la mort doit arriver un jour, autant profiter et savourer chaque jour qui la précèderont (si on peut le voir ainsi). Il me semble que j'ai toujours eu le goût de prendre un jour à la fois, de ne pas me tordre l'esprit pour m'imaginer dans 5-10-20 ans, mais qu'aujourd'hui, j'ai encore plus envie de le faire! L'idée, ce n'est pas de ne jamais rien penser à l'avance, mais plutôt de ne pas TOUT prévoir à l'avance!
Non, je ne suis pas morbide. Je ne suis qu'une jeune étudiante qui, face à l'immensité et à la complexité du monde psychologique-biologique de l'être humaine, assume qu'elle peut se poser des questions afin de, qui sait, trouver un sens plus partique, plus concret à tout ce que je fais chaque jour. Je vous invite à le faire également. On en découvre beaucoup plus qu'on le pense sur soi!
Sur ce, bonne réflexion!
Éli
mardi 7 octobre 2008
samedi 4 octobre 2008
Mais encore?
Élisabeth et la diplomatie. ''Vous et moi, un seul combat!'', comme dirait si bien Marc Labrèche. Depuis quelques jours, je joue beaucoup la carte de la neutralité afin de calmer les esprits et de régler des conflits. Quand je pense avoir réglé une ambiguïté, j'ai à peine le temps de me retourner qu'elle réapparaît et je dois remâcher mes mots et mes propos afin d'en revenir à un état d'homéostasie entre moi et tous les individus qui gravitent autour. Je dois me rendre à l'évidence : C'est pas facile être pacifique et tenter d'être en bons termes avec tout le monde!
Marcher des oeufs, ça n'a jamais été fameux, de toute façon. C'est difficile et exigeant, car on doit toujours se réexpliquer et être très patient. Est-ce que ça se dit ''Mets-toi à ma place.''? Car, il me semble que je l'ai sortie souvent celle-là depuis quelques semaines. Je dois avouer que ça peut avoir l'air fou quand il n'y a que toi qui réussit à te suivre dans tes raisonnements et tes jugements. Je me dis qu'au moins, je me comprend!
Faire la part des choses, c'est une tâche bien ardue. On en revient toujours aux fameux choix à faire. Savoir nommer les pours et les contres qu'apportent telle ou telle situation demande un effort de projection et de répartie. La difficulté réside dans le fait de se poser en tant qu'être neutre face à une situation qui nous touche. La rationnalité a beau prendre sa place, les sentiments et le cadre émotionnel se crée toujours un chemin pour parvenir à nous mêler. Lequel des deux cadres devons-nous écouter? Cela doit dépendre bien évidemment des situations. Une chose est certaine, les deux doivent avoir leur mot à dire!
Bonne fin de semaine!
Éli
Marcher des oeufs, ça n'a jamais été fameux, de toute façon. C'est difficile et exigeant, car on doit toujours se réexpliquer et être très patient. Est-ce que ça se dit ''Mets-toi à ma place.''? Car, il me semble que je l'ai sortie souvent celle-là depuis quelques semaines. Je dois avouer que ça peut avoir l'air fou quand il n'y a que toi qui réussit à te suivre dans tes raisonnements et tes jugements. Je me dis qu'au moins, je me comprend!
Faire la part des choses, c'est une tâche bien ardue. On en revient toujours aux fameux choix à faire. Savoir nommer les pours et les contres qu'apportent telle ou telle situation demande un effort de projection et de répartie. La difficulté réside dans le fait de se poser en tant qu'être neutre face à une situation qui nous touche. La rationnalité a beau prendre sa place, les sentiments et le cadre émotionnel se crée toujours un chemin pour parvenir à nous mêler. Lequel des deux cadres devons-nous écouter? Cela doit dépendre bien évidemment des situations. Une chose est certaine, les deux doivent avoir leur mot à dire!
Bonne fin de semaine!
Éli
vendredi 3 octobre 2008
L'art de faire des choix
Personnellement, je crois qu'on est mieux de tout essayer afin d'avoir peut-être une infime chance d'obtenir ce qu'on veut, plutôt que d'accepter lâchement de tout avoir sauf ce qu'on veut réellement. C'est ce que je me suis rendu compte, au fil de bientôt mes 21 années de vie. La vie, en tant que tel, n'est qu'une succession de choix, parfois évidents, parfois plus difficiles.
Je dois dire, toutefois, que j'ai toujours été une fille à compromis. Je sais ce que je veux et, dans la mesure du possible, je fais tout ce qui est dans mon pouvoir y parvenir. Par ailleurs, comme je l'expliquais, je suis prête à faire beaucoup de compromis et d'efforts, même si ce n'est juste que pour n'obtenir qu'une petite partie de ce que je désire.
Dans le passé, j'ai fait des sacrifices afin de retrouver des amis qui m'étaient auparavant très chers, mais que j'avais malheureusement perdus. J'ai passé par-dessus mon orgeuil et j'ai retravaillé énormément mon estime de moi. Depuis quelques années, j'ai pris conscience qu'on ne pouvait pas que s'asseoir sur notre petit derrière et laisser les choses se passer. Oui, on peut subir parfois, mais si on a le pouvoir de changer quelque chose, aussi petite soit-elle, je ne vois pas pourquoi on resterait passif. Pour aller de l'avant, il faut être actif, participant et acteur de notre propre vie! Il faut apprendre à transformer nos frustrations, nos colères et nos peines en motivation pour avancer. Et si l'on parvient à faire ça, alors on a déjà fait un bon pas en avant.
S'il y a bien une chose que j'ai compris avec le temps - et Dieu sait que je n'ai pas fini de comprendre des choses!! - c'est que l'impulsivité n'a pas souvent sa place dans nos vies. Elle est mal vue et cause parfois des dégâts. Toutefois, je crois que rester trop longtemps à penser, à mijoter, à réfléchir et à parler nous porte seulement à compliquer les choses et voir pire ce qui ne l'est souvent pas tant que ça! Alors, pourquoi ne pas agir quand on sait ce qu'on veut? Certes, l'impulsivité est rarement prônée, mais qu'en est-il de la passivité? Il faut savoir user d'un juste milieu des deux, d'un équilibre...la clé des règlements de conflits, autant intérieurs qu'extérieurs.
En espérant que cette petite pensée saura vous donner une petite tape dans le dos quant à vos choix futurs! Ce n'est pas toujours facile et même que ça devient de plus en plus difficile en vieillissant, mais il ne faut pas rester là et être témoin de notre vie. On n'en a qu'une seule, alors pourquoi s'empêcher de prendre la place du réalisateur-scénariste-auteur de votre propre film?!
Éli
Je dois dire, toutefois, que j'ai toujours été une fille à compromis. Je sais ce que je veux et, dans la mesure du possible, je fais tout ce qui est dans mon pouvoir y parvenir. Par ailleurs, comme je l'expliquais, je suis prête à faire beaucoup de compromis et d'efforts, même si ce n'est juste que pour n'obtenir qu'une petite partie de ce que je désire.
Dans le passé, j'ai fait des sacrifices afin de retrouver des amis qui m'étaient auparavant très chers, mais que j'avais malheureusement perdus. J'ai passé par-dessus mon orgeuil et j'ai retravaillé énormément mon estime de moi. Depuis quelques années, j'ai pris conscience qu'on ne pouvait pas que s'asseoir sur notre petit derrière et laisser les choses se passer. Oui, on peut subir parfois, mais si on a le pouvoir de changer quelque chose, aussi petite soit-elle, je ne vois pas pourquoi on resterait passif. Pour aller de l'avant, il faut être actif, participant et acteur de notre propre vie! Il faut apprendre à transformer nos frustrations, nos colères et nos peines en motivation pour avancer. Et si l'on parvient à faire ça, alors on a déjà fait un bon pas en avant.
S'il y a bien une chose que j'ai compris avec le temps - et Dieu sait que je n'ai pas fini de comprendre des choses!! - c'est que l'impulsivité n'a pas souvent sa place dans nos vies. Elle est mal vue et cause parfois des dégâts. Toutefois, je crois que rester trop longtemps à penser, à mijoter, à réfléchir et à parler nous porte seulement à compliquer les choses et voir pire ce qui ne l'est souvent pas tant que ça! Alors, pourquoi ne pas agir quand on sait ce qu'on veut? Certes, l'impulsivité est rarement prônée, mais qu'en est-il de la passivité? Il faut savoir user d'un juste milieu des deux, d'un équilibre...la clé des règlements de conflits, autant intérieurs qu'extérieurs.
En espérant que cette petite pensée saura vous donner une petite tape dans le dos quant à vos choix futurs! Ce n'est pas toujours facile et même que ça devient de plus en plus difficile en vieillissant, mais il ne faut pas rester là et être témoin de notre vie. On n'en a qu'une seule, alors pourquoi s'empêcher de prendre la place du réalisateur-scénariste-auteur de votre propre film?!
Éli
mercredi 1 octobre 2008
C'est ça la vie...ou pas?
Bonjour à tous!
Je résucite mon blogue à l'occasion du début d'une nouvelle session universitaire. Eh oui, j'ai fait pause tout l'été, question de revenir en force avec de nouvelles pensées et péripéties!
Pour les gences qui seraient totalement déconnectées de la réalité, je vous annonce que je suis officiellement Montréalaise depuis 1 mois. Nouvelle ville, nouvel appartement (résidences universitaires), nouveaux colocs, nouveau programmes d'études, nouvelles connaissances... Encore une fois, j'ai trouvé le moyen de me questionner sur la vie en général.
Récemment, j'ai fait face à des constats, celui des barrières psychologiques et mentales que certaines personnes que j'apprécie beaucoup dans mon entourage se sont volontairement imposées. Aux premiers abords, je me passé la réflexion qu'il fallait vraiment être borné pour s'imposer des valeurs ou se priver volontairement de quelque chose. Puis, de nature philosophique et en tant que future sexologue, j'ai tenté de comprendre cette nouvelle mode qu'est le célibat par choix.
Les statistiques le disent, il n'y aurait plus que 10-15% des gens au Québec qui se considéreraient en couple. Mais est-ce vraiment le reflet de la réalité? Alors peut-être faudrait-il redéfinir le terme ''célibataire''? Il va sans dire que près de la moitié des gens - en particulier les jeunes adultes - qui se qualifient de célibataires ne se privent pas d'avoir des aventures, de se mettre le nez un peu partout. Toutefois, il est également évident qu'ils ne recherchent aucune relation stable. Auparavant, on nommait ''célibat'' l'état d'attente, de transition d'un partenaire amoureux à un autre. Maintenant, il semblerait qu'on considère le célibat comme un état choisi consciemment permettant au célibataire de ne pas s'engager et de pouvoir vivre, disons-le, librement.
Mais que cache cette peur de s'engager? Ce n'est pas un blâme, mais sinon une inquiétude qui me préoccupe en tant que future spécialiste des relations interpersonnelles et sexuelles. Le taux de divorce grimpe en flèche, alors que le nombre de mariages diminue dangereusement. Ces deux constatations nous donnent de bons indices sur la direction qu'est en train de prendre notre société moderne. L'engagement fait peur, fait reculer. On veut avoir le choix dans notre société où la perfection est partout, on veut trouver LA perle rare, coup après coup, se rendant peut-être compte que parfois c'est impossible ou utopique de penser ainsi. On ne veut pas s'engager parce qu'on ne veut pas se fermer les yeux sur le reste du monde, parce qu'on ne veut pas s'empêcher de vivre autres choses - même si ce qu'on est train de vivre est toujours une bonne (et souvent belle et enrichissante!) expérience -, parce qu'on ne veut pas se dévoiler totalement à l'autre, ce qui représente un travail exigeant sur soi-même.
Pour plein de raisons, on décide de ne pas s'engager de nos jours. Si je peux donner un seul conseil, c'est d'être à l'écoute de soi-même, peu importe la situation dans laquelle vous vous retrouvez et avec qui vous vous retrouvez. Parfois, il faut oublier un peu la rationnalité pour oser et se laisser aller! On ne peut obliger quelqu'un d'être célibataire, mais on ne peut pas l'obliger d'être en couple non plus. Mais, si on est bien, réellement bien au fond, il faut savoir en profiter...tout en restant respectueux envers l'autre et surtout, soi-même! C'est un pensez-y comme il faut... mais pas trop!
Allez, à la prochaine vignette sexologique et philosophique!
Éli
Je résucite mon blogue à l'occasion du début d'une nouvelle session universitaire. Eh oui, j'ai fait pause tout l'été, question de revenir en force avec de nouvelles pensées et péripéties!
Pour les gences qui seraient totalement déconnectées de la réalité, je vous annonce que je suis officiellement Montréalaise depuis 1 mois. Nouvelle ville, nouvel appartement (résidences universitaires), nouveaux colocs, nouveau programmes d'études, nouvelles connaissances... Encore une fois, j'ai trouvé le moyen de me questionner sur la vie en général.
Récemment, j'ai fait face à des constats, celui des barrières psychologiques et mentales que certaines personnes que j'apprécie beaucoup dans mon entourage se sont volontairement imposées. Aux premiers abords, je me passé la réflexion qu'il fallait vraiment être borné pour s'imposer des valeurs ou se priver volontairement de quelque chose. Puis, de nature philosophique et en tant que future sexologue, j'ai tenté de comprendre cette nouvelle mode qu'est le célibat par choix.
Les statistiques le disent, il n'y aurait plus que 10-15% des gens au Québec qui se considéreraient en couple. Mais est-ce vraiment le reflet de la réalité? Alors peut-être faudrait-il redéfinir le terme ''célibataire''? Il va sans dire que près de la moitié des gens - en particulier les jeunes adultes - qui se qualifient de célibataires ne se privent pas d'avoir des aventures, de se mettre le nez un peu partout. Toutefois, il est également évident qu'ils ne recherchent aucune relation stable. Auparavant, on nommait ''célibat'' l'état d'attente, de transition d'un partenaire amoureux à un autre. Maintenant, il semblerait qu'on considère le célibat comme un état choisi consciemment permettant au célibataire de ne pas s'engager et de pouvoir vivre, disons-le, librement.
Mais que cache cette peur de s'engager? Ce n'est pas un blâme, mais sinon une inquiétude qui me préoccupe en tant que future spécialiste des relations interpersonnelles et sexuelles. Le taux de divorce grimpe en flèche, alors que le nombre de mariages diminue dangereusement. Ces deux constatations nous donnent de bons indices sur la direction qu'est en train de prendre notre société moderne. L'engagement fait peur, fait reculer. On veut avoir le choix dans notre société où la perfection est partout, on veut trouver LA perle rare, coup après coup, se rendant peut-être compte que parfois c'est impossible ou utopique de penser ainsi. On ne veut pas s'engager parce qu'on ne veut pas se fermer les yeux sur le reste du monde, parce qu'on ne veut pas s'empêcher de vivre autres choses - même si ce qu'on est train de vivre est toujours une bonne (et souvent belle et enrichissante!) expérience -, parce qu'on ne veut pas se dévoiler totalement à l'autre, ce qui représente un travail exigeant sur soi-même.
Pour plein de raisons, on décide de ne pas s'engager de nos jours. Si je peux donner un seul conseil, c'est d'être à l'écoute de soi-même, peu importe la situation dans laquelle vous vous retrouvez et avec qui vous vous retrouvez. Parfois, il faut oublier un peu la rationnalité pour oser et se laisser aller! On ne peut obliger quelqu'un d'être célibataire, mais on ne peut pas l'obliger d'être en couple non plus. Mais, si on est bien, réellement bien au fond, il faut savoir en profiter...tout en restant respectueux envers l'autre et surtout, soi-même! C'est un pensez-y comme il faut... mais pas trop!
Allez, à la prochaine vignette sexologique et philosophique!
Éli
mardi 22 avril 2008
Société à la dérive?
Le sergent Pierre-Paul Pichette du Service de Police de Montréal l'a dit ce matin, ''Cette émeute ressemble étrangement à celle de 1993. Toutefois, nous avons fait beaucoup d'avancements dans nos techniques d'intervention. Je croyais que la société avait également changée et avancée.''
Effectivement, je trouve l'émeute d'hier soir face à la victoire du canadien contre les Bruins plutôt déplorable. D'accord, fêtons cette victoire, même si elle n'est pas celle qui nous garantit la coupe Stanley. D'accord, fêtons cette belle reprise à ce 7e match. D'accord, soyons fiers d'être bien représentés pour faire changement cette année. Mais de là à saccager et incendier entre 6 et 12 voitures de police et à briser des vitrines de commerces de la rue Ste-Catherine, je trouve que ça complètement ridicule et sans bien-fondé.
1h20 am, l'escouade anti-émeute réussit à disperser la foule presque entièrement. En tout, 16 arrestations. 1 demi million de dollars de dommages, seulement du côté de la Police. 6 commerces saccagés avec des propriétaires en furie.
C'est drôle, le phénomène d'entraînement, le phénomène de masse. C'est drôle, comment un évènement joyeux peut mener à de tels gestes. La violence, quand on y pense, devient comme un moyen de passer un message. Mais quel message ces gens voulaient-ils passer? Sérieusement, de voir des images comme celles-ci à la télévision (45 minutes de direct), ça me fait demander où s'en va notre société. Il y a 15 ans, on avait observé une émeute comme celle-ci lorsque les canadiens avaient gagné la coupe Stanley. Hier, on observait la même scène, mais après seulement une première victoire en séries. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n'ose même pas imaginer de quoi ça va avoir l'air s'ils gagnent la coupe Stanley...
''Le SPVM déploiera le nombre d'effectifs maximal lors de la prochaine partie disputée.'' -- Pierre-Paul Pichette
THANK GOD!
Éli Bobette
Effectivement, je trouve l'émeute d'hier soir face à la victoire du canadien contre les Bruins plutôt déplorable. D'accord, fêtons cette victoire, même si elle n'est pas celle qui nous garantit la coupe Stanley. D'accord, fêtons cette belle reprise à ce 7e match. D'accord, soyons fiers d'être bien représentés pour faire changement cette année. Mais de là à saccager et incendier entre 6 et 12 voitures de police et à briser des vitrines de commerces de la rue Ste-Catherine, je trouve que ça complètement ridicule et sans bien-fondé.
1h20 am, l'escouade anti-émeute réussit à disperser la foule presque entièrement. En tout, 16 arrestations. 1 demi million de dollars de dommages, seulement du côté de la Police. 6 commerces saccagés avec des propriétaires en furie.
C'est drôle, le phénomène d'entraînement, le phénomène de masse. C'est drôle, comment un évènement joyeux peut mener à de tels gestes. La violence, quand on y pense, devient comme un moyen de passer un message. Mais quel message ces gens voulaient-ils passer? Sérieusement, de voir des images comme celles-ci à la télévision (45 minutes de direct), ça me fait demander où s'en va notre société. Il y a 15 ans, on avait observé une émeute comme celle-ci lorsque les canadiens avaient gagné la coupe Stanley. Hier, on observait la même scène, mais après seulement une première victoire en séries. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n'ose même pas imaginer de quoi ça va avoir l'air s'ils gagnent la coupe Stanley...
''Le SPVM déploiera le nombre d'effectifs maximal lors de la prochaine partie disputée.'' -- Pierre-Paul Pichette
THANK GOD!
Éli Bobette
mercredi 16 avril 2008
Choisir
Aujourd'hui, c'était une des premières belles journées du printemps. Décidant de prendre une pause d'étude, je suis allée marcher dehors pour finalement me rendre dans mon ancien quartier. J'ai ainsi pu revoir MA maison, celle que mes parents ont fait construit lorsqu'ils ont décidé de fonder une famille, en 1987, celle où, le 25 janvier 1988, mon père est revenu de l'hôpital durant une grosse tempête de neige en y laissant sa femme et sa petite fille, son bébé naissant, pour venir déneiger l'entrée obstruée par 60 centimètres de neige.
C'est de tout ça, et encore plus, que je me suis souvenue tantôt en allant prendre place dans les balançoires du parc en face. Puis, je me suis vue traverser la rue pour aller jouer au parc, à 5 ans. C'était ma première sortie toute seule! Je me suis souvenu tomber de mon vélo à 4 ans et réclamer mes parents en hurlant. Je me suis souvenu de la semaine suivant mon opération pour l'ablation de mes amygdales qui me faisaient tant souffir. J'étais là, étendue sur le divan dans le salon, blême et sans forces, ne buvant que de l'eau.
Qui aurait cru, 15 ans plus tard, que je repasserais au même endroit? Aujourd'hui, j'ai tant l'impression d'avoir changé...Pourtant, je suis toujours la même petite Élisabeth, celle qui avait peur des monstres, celle qui avait son petit côté gars, celle qui n'a jamais voulu décevoir, celle qui a toujours voulu aider, celle qui parlait toujours pour rien dire. Outre mon toupet gonflé, mon linge fluo et mes joues proéminentes, je suis restée la même, à quelques différences près. Je n'ai plus peur des monstres, mais du temps qui passe trop vite et qui m'oblige à grandir rapidement. Je n'ai plus autant mon petit côté gars, mais j'ai un gros orgueil lorsqu'il est question de montrer ses émotions. Je suis toujours celle qui ne veut pas décevoir, mais tente de passer par-dessus ça pour réussir à me trouver et à faire ce que j'aime. Je reste celle qui veut toujours aider, comprendre, écouter et être présente pour les personnes que j'aime. Finalement, je parle encore pour rien dire...mais pas tout le temps!
J'ai pris conscience que la vie n'était qu'une suite de choix. En 1994, toute la petite famille déménageait dans une plus grande maison pour donner plus de place à ma nouvelle petite soeur. Dix ans plus tard, la famille n'existait plus. Quelqu'un en quelque part a fait le choix de mettre fin à notre famille. Car, il est faux de croire qu'une force surnaturelle ou le destin nous impose des limites. C'est nous qui nous imposons nos propres limites. Le fait est que ce choix aura influencé mes choix futurs. À 14 ans, je me disais alors que je ne reproduirais jamais cela, que je croyais en l'amour inconditionnel. Puis, 6 ans plus tard, je me rend compte qu'il est difficile d'échapper au modèle parental que nous avons eu. J'avais deux choix : M'engager et fermer les yeux sur tout ce qui arrive en voyant tout comme une menace ou avoir la peur persistante de m'engager par peur de voir arriver la fin. Voilà. Tout y est. Le cocktail parfait pour me faire comprendre qu'un divorce ou une séparation de parents affecte les enfants, non seulement sur le plan émotionnel, mais, plus loin que ça, sur le plan personnel à l'avenir.
Et maintenant, quoi alors? Je ne mets pas ça sur la faute de mes parents. D'ailleurs, les statistiques le démontrent, je ne suis certes pas la seule à avoir vécu un divorce. Ce qui est difficile, c'est de sortir de ce cercle, car mes parents le renforcent en disant des commentaires peu gratifiants sur l'autre. Je ne peux pas croire en une haine si profonde, en un geste posé qui gâche tout. Mais, c'est à croire que même à 44 ans, mes parents n'avaient rien vu de la vie. Il m'en reste un bon bout dans ce cas!
Je ne me décourage pas, loin de là. De se connaître et de savoir nos faiblesses est un bon point de départ. Il y a quelques semaines, je disais avoir changé et je le crois encore. Toutefois, il n'en tient qu'à nous de CHOISIR de changer. Ce que j'ai fait récemment, pour le mieux : Je ne me fis pas juste à ce que mes parents et mon entourage voudraient et s'attendent de moi. Je fais les choses pour moi, pour mon développement personnel, pour ce que je crois bien pour moi.
Un petit pas pour l'homme, un immense pas pour Élisabeth!
Éli Bobette
C'est de tout ça, et encore plus, que je me suis souvenue tantôt en allant prendre place dans les balançoires du parc en face. Puis, je me suis vue traverser la rue pour aller jouer au parc, à 5 ans. C'était ma première sortie toute seule! Je me suis souvenu tomber de mon vélo à 4 ans et réclamer mes parents en hurlant. Je me suis souvenu de la semaine suivant mon opération pour l'ablation de mes amygdales qui me faisaient tant souffir. J'étais là, étendue sur le divan dans le salon, blême et sans forces, ne buvant que de l'eau.
Qui aurait cru, 15 ans plus tard, que je repasserais au même endroit? Aujourd'hui, j'ai tant l'impression d'avoir changé...Pourtant, je suis toujours la même petite Élisabeth, celle qui avait peur des monstres, celle qui avait son petit côté gars, celle qui n'a jamais voulu décevoir, celle qui a toujours voulu aider, celle qui parlait toujours pour rien dire. Outre mon toupet gonflé, mon linge fluo et mes joues proéminentes, je suis restée la même, à quelques différences près. Je n'ai plus peur des monstres, mais du temps qui passe trop vite et qui m'oblige à grandir rapidement. Je n'ai plus autant mon petit côté gars, mais j'ai un gros orgueil lorsqu'il est question de montrer ses émotions. Je suis toujours celle qui ne veut pas décevoir, mais tente de passer par-dessus ça pour réussir à me trouver et à faire ce que j'aime. Je reste celle qui veut toujours aider, comprendre, écouter et être présente pour les personnes que j'aime. Finalement, je parle encore pour rien dire...mais pas tout le temps!
J'ai pris conscience que la vie n'était qu'une suite de choix. En 1994, toute la petite famille déménageait dans une plus grande maison pour donner plus de place à ma nouvelle petite soeur. Dix ans plus tard, la famille n'existait plus. Quelqu'un en quelque part a fait le choix de mettre fin à notre famille. Car, il est faux de croire qu'une force surnaturelle ou le destin nous impose des limites. C'est nous qui nous imposons nos propres limites. Le fait est que ce choix aura influencé mes choix futurs. À 14 ans, je me disais alors que je ne reproduirais jamais cela, que je croyais en l'amour inconditionnel. Puis, 6 ans plus tard, je me rend compte qu'il est difficile d'échapper au modèle parental que nous avons eu. J'avais deux choix : M'engager et fermer les yeux sur tout ce qui arrive en voyant tout comme une menace ou avoir la peur persistante de m'engager par peur de voir arriver la fin. Voilà. Tout y est. Le cocktail parfait pour me faire comprendre qu'un divorce ou une séparation de parents affecte les enfants, non seulement sur le plan émotionnel, mais, plus loin que ça, sur le plan personnel à l'avenir.
Et maintenant, quoi alors? Je ne mets pas ça sur la faute de mes parents. D'ailleurs, les statistiques le démontrent, je ne suis certes pas la seule à avoir vécu un divorce. Ce qui est difficile, c'est de sortir de ce cercle, car mes parents le renforcent en disant des commentaires peu gratifiants sur l'autre. Je ne peux pas croire en une haine si profonde, en un geste posé qui gâche tout. Mais, c'est à croire que même à 44 ans, mes parents n'avaient rien vu de la vie. Il m'en reste un bon bout dans ce cas!
Je ne me décourage pas, loin de là. De se connaître et de savoir nos faiblesses est un bon point de départ. Il y a quelques semaines, je disais avoir changé et je le crois encore. Toutefois, il n'en tient qu'à nous de CHOISIR de changer. Ce que j'ai fait récemment, pour le mieux : Je ne me fis pas juste à ce que mes parents et mon entourage voudraient et s'attendent de moi. Je fais les choses pour moi, pour mon développement personnel, pour ce que je crois bien pour moi.
Un petit pas pour l'homme, un immense pas pour Élisabeth!
Éli Bobette
mercredi 2 avril 2008
Poisson d'avril
Ouais, d'accord, je suis en retard sur mon poisson d'avril, veuillez m'excuser. Oui, parce qu'hier j'ai avancé énormément sur le plan professionnel et académique. En effet, pour faire une longue histoire courte, tout a commencé avec mon cours de psychologie intitulé Sexualité humaine qui m'a donné immédiatement la piqûre de la sexologie. Quel domaine! Tant de choses à comprendre, à explorer, à découvrir, à parler...Bon, je savais déjà depuis ma première année de Cégep que j'adorais la psychologie, mais, avec ce cours universitaire, j'ai compris que j'aimais pousser la psycho encore plus loin et d'une autre manière.
Cinq semaines après le début de mon cours Sexualité humaine, j'envoyais trois demandes en psychologie et une en sexologie. J'espérais que le temps me dise quoi faire, comme toujours. Puis, plus j'avançais dans mon trimestre d'hiver 2008, plus je me rendais compte que je me perdais, que je n'étais plus motivée, que je ne me retrouvais pas. J'ai donc dû, encore une fois, contredire quelque chose que je tenais pour mordicus : aller voir un orienteur. Dieu sait à quel point je hais les orienteurs ayant eu beaucoup trop de mauvaises expériences avec ces derniers. Depuis ma fin de secondaire 5, je m'étais dit que je n'y retournerais plus jamais, au plus grand désarroi de mes parents. Mais voilà, après l'envoi de mes 4 demandes, je me suis dit que j'avais besoin d'aide pour faire du ménage dans ce que j'aime vraiment, ne pouvant premièrement pas croire qu'il était possible que j'aime bien la sexologie...
Eh bien, lundi, contre toute attente, ce rendez-vous chez l'orienteur, s'est très bien passé! La madame était sympathique et la rencontre fût amicale. En rentrant dans son bureau, elle m'a tout de suite dit que j'avais l'air d'une fille déterminée. Ça commence bien. Par la suite, en discutant avec elle, elle s'est bien rendue compte que, après tout, je savais pas mal ce que je voulais, mais que j'avais simplement besoin de me le faire ''confirmer''. Madame orienteur m'a donc dit, avec ce qu'elle a pu voir et comprendre de moi, que je semblais être une fille avec un esprit logique et d'analyse, que j'aimais être en contrôle dans ce que je faisais et que je préconisais le concret et la pratique. Voilà, je me reconnais. Le côté physiologique et plus concret de la sexologie viendrait donc totalement coïncider avec ces aptitudes que je possède.Je serais finalement une femme de sciences naturelles qui a décidé de faire sa vie en sciences humaines et sociales. Pas surprenant avec une famille de médecins...Il a ben fallu que j'écope un peu de leur esprit critique et scientifique!
Maintenant, comment dire à ces parents que je veux fort probablement m'en aller en sexologie (domaine fort connexe à la psychologie, mais tout de même)? Ces parents qui sont si ''conservateurs'' et qui prennent pour acquis que tu ne peux réussir ta vie qu'en sciences naturelles (ou pratiquement), donc dans le domaine de la santé. Évidemment, je ne les blâme pas. Ils ne veulent que je réussisse bien ma vie aussi. Toutefois, beaucoup de préjugés tournent autour de ce fameux baccalauréat en sexologie. Bon, on va clarifier une chose : ce n'est pas parce qu'on appelle ça sexologie qu'on parle juste de sexe pendant 3 ans. Eh non, on apprend comment animer des groupes (cours de communication), on a des cours de droit, on a des cours de psychologie bien évidemment aussi. Mais là n'est pas mon point, car je sais que mes parents ne l'accepteront pas plus.
Bref, j'en ai parlé un peu avec mon père hier et j'ai décidé de ne pas tout de suite lui avouer mon désir, car il aurait peut-être pensé que c'est un poisson d'avril...
Ah malaise, quand tu nous tiens!
Bonne ''femaine''!
Éli Bobette
Cinq semaines après le début de mon cours Sexualité humaine, j'envoyais trois demandes en psychologie et une en sexologie. J'espérais que le temps me dise quoi faire, comme toujours. Puis, plus j'avançais dans mon trimestre d'hiver 2008, plus je me rendais compte que je me perdais, que je n'étais plus motivée, que je ne me retrouvais pas. J'ai donc dû, encore une fois, contredire quelque chose que je tenais pour mordicus : aller voir un orienteur. Dieu sait à quel point je hais les orienteurs ayant eu beaucoup trop de mauvaises expériences avec ces derniers. Depuis ma fin de secondaire 5, je m'étais dit que je n'y retournerais plus jamais, au plus grand désarroi de mes parents. Mais voilà, après l'envoi de mes 4 demandes, je me suis dit que j'avais besoin d'aide pour faire du ménage dans ce que j'aime vraiment, ne pouvant premièrement pas croire qu'il était possible que j'aime bien la sexologie...
Eh bien, lundi, contre toute attente, ce rendez-vous chez l'orienteur, s'est très bien passé! La madame était sympathique et la rencontre fût amicale. En rentrant dans son bureau, elle m'a tout de suite dit que j'avais l'air d'une fille déterminée. Ça commence bien. Par la suite, en discutant avec elle, elle s'est bien rendue compte que, après tout, je savais pas mal ce que je voulais, mais que j'avais simplement besoin de me le faire ''confirmer''. Madame orienteur m'a donc dit, avec ce qu'elle a pu voir et comprendre de moi, que je semblais être une fille avec un esprit logique et d'analyse, que j'aimais être en contrôle dans ce que je faisais et que je préconisais le concret et la pratique. Voilà, je me reconnais. Le côté physiologique et plus concret de la sexologie viendrait donc totalement coïncider avec ces aptitudes que je possède.Je serais finalement une femme de sciences naturelles qui a décidé de faire sa vie en sciences humaines et sociales. Pas surprenant avec une famille de médecins...Il a ben fallu que j'écope un peu de leur esprit critique et scientifique!
Maintenant, comment dire à ces parents que je veux fort probablement m'en aller en sexologie (domaine fort connexe à la psychologie, mais tout de même)? Ces parents qui sont si ''conservateurs'' et qui prennent pour acquis que tu ne peux réussir ta vie qu'en sciences naturelles (ou pratiquement), donc dans le domaine de la santé. Évidemment, je ne les blâme pas. Ils ne veulent que je réussisse bien ma vie aussi. Toutefois, beaucoup de préjugés tournent autour de ce fameux baccalauréat en sexologie. Bon, on va clarifier une chose : ce n'est pas parce qu'on appelle ça sexologie qu'on parle juste de sexe pendant 3 ans. Eh non, on apprend comment animer des groupes (cours de communication), on a des cours de droit, on a des cours de psychologie bien évidemment aussi. Mais là n'est pas mon point, car je sais que mes parents ne l'accepteront pas plus.
Bref, j'en ai parlé un peu avec mon père hier et j'ai décidé de ne pas tout de suite lui avouer mon désir, car il aurait peut-être pensé que c'est un poisson d'avril...
Ah malaise, quand tu nous tiens!
Bonne ''femaine''!
Éli Bobette
Inscription à :
Articles (Atom)